dimanche 6 septembre 2009

Ma mère

Ces jours ci je ne sais pas, le bon dieu est de mon côté je crois, connexion internet tous les jours, il faut dire que je suis invité par des amis qui ont la connexion chez eux, donc j'en profite pour écrire, écrire et encore écrire, j'espère qu'un jour mon inspiration et mes pensées ne me lâcheront pas, en me laissant dans le vide dans lequel je vivais sans ce blog.
En fait, quand j'étais jeune, j'écrivais, une habitude que j'ai hérité de ma mère, qui avait un petit calepin ou elle notait ses pensées, je vais lui demander si je peux les publier d'ailleurs, ce serait une découverte pour moi et pour vous.
Ma mère, 3 décembre 1945, de Béjà, un papa préparateur en Pharmacie à l'hôpital Charles Nicolle et une maman  femme au foyer, deux frères, trois soeurs, un frère décédé à l'âge de 15 ans suite un accident qui se passa devant les yeux de ma mère, sa tête fut écrasée par la roue d'un tracteur. Bref un souvenir qu'elle n'oubliera jamais. Un autre frère qui après son Bac a pris quelques cours de compta, il a pris sa retraite pour s'occuper de ses deux jeunes filles, qu'il a eu après un divorce et 20 ans après la naissance de son premier fils.
Trois soeurs, une qui ne se maria jamais, c'était ma préférée, j'étais comme un fils pour elle, je l'adorais, suite à son licenciement la dépression ne l'avait pas ratée, suite à l'usage de nombreux antidépresseurs, elle ne se rendit pas compte qu'elle avait un cancer, elle croyait naïvement que c'était une hépatite, mais une fois à la clinique, elle n'y passa que deux nuitées avant de mourir à l'âge de 40 ans.
Une autre soeur, qui était rebelle, hypochondriaque, maniacodépressive, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, elle se maria au flis d'un gouverneur suite à une grossesse "précoce", elle mourut à l'âge de 48 ans
Une autre soeur, encore vivante elle, malheureusement, profiteuse et fouteuse de bordel, elle a toujours pensé que ma mère était une riche et qu'elle ne voulait pas l'aider dans sa misère, elle a oublié qu'avant son divorce, avant qu'on n'arrête son mari pour vol, avant quand elle partait en arabie saoudite elle nous faisait payer nos "cadeaux".
Bref, comme vous l'avez compris une femme avec beaucoup de mauvais souvenirs, beaucoup de tristesse.
Elle connut mon père grâce à son oncle, qui la présenta à son directeur général, mon père, par excès de zèle, vous comprenez. Il n'eu rien du tout en retour, c'est elle qui gagna, un mari pieux, gentil, au grand coeur et c'est pas parceque c'est mon père, mais il me disait toujours que son plus grand capital c'est l'amour des gens, il n'a jamais volé(tous les autres directeurs avant et après lui on été foutu en prison à cause de détournement de fonds), ma mère galéra pour bien nous éduquer, nous donner des valeurs et nous faire aimer la vie, une vie qui ne l'a pas gâtée, mais qui a récompensé sa patience avec une nouvelle famille, autre que la sienne, aujourd'hui j'ai voulu rendre un hommage à celle qui me ramène mon café chaque matin pour que je ne fume pas à jeûn, qui lave mes vêtements, supporte mes humeurs et mes conneries. Je voulais lui dire aujourd'hui : Maman je t'aime.

3 commentaires:

  1. Mais tu es si loin de l'image qu'a un imbécile heureux.
    un imbécile non, heureux oui, car tu peux, à chaque fois, voir les bons cotés de ce qui t'entoure.

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