dimanche 27 septembre 2009

Me revoilà!!!

Cela fait un bail que je n'ai pas écris sur mon blog, le fait est que je n'ai pas de connexion chez moi comme je l'ai déjà mentionné dans mes anciens posts, mais là je viens de déménager, j'ai trouvé un voisin qui a la connexion wifi, je vais en profiter un peu en attendant la validation de mon compte, ce n'est pas du vol mais juste un coup de main et je l'en remercie. Bref, je remercie tous les fidèles à mon blog, je remercie tous les commentaires et Merci spécial à mon ami Téméraire, en attendant mes futurs posts, je vous embrasse.

mardi 8 septembre 2009

Matérialiste


Loin de moi, tu me manques, mais là tu es si près, et je ne peux même pas t'embrasser ni te toucher. Qu'arriverait-il à nos âmes si elles arrivaient à se séparer, t'es tu demandée? Toi, tu partiras au fin fond de la planète, tu connaîtras un autre que moi, il te regardera, il te courtisera, tu ne flêchiras pas mais à l'usure tu tomberas. Tu t'approcheras, tu l'embrasseras, tu m'oublieras, moi qui t'ai tant aimé. Qui t'ai tout donné, ma vie, mon âme et mes pensées. L'ai je vraiment mérité? Je t'ai peut être trompée, faiblesse d'un prédateur assoifé, mais mon coeur t'appartenait, qu'ai je donc fait? Je t'ai transformée, d'un fille pure naïve et qui ne connaissait rien, à une femme mure sauvage dévorant tout sur son passage. J'ai vu ton"après", et ça ne m'a pas rendu du tout gai, j'ai vu tes amis, tes soirées, tes coups de salopes et tes idées de femme d'affaire qui ne veut que gagner. Le pire, c'est que tu n'as rien appris de moi, ni sagesse ni loyauté, et tu as délaissé ceux qui t'aiment et qui t'aimaient. J'ai tout essayé, tout fait, pour toi, pour être avec toi, malgré tout, mais tu es partie, avec tes conneries, tu es heureuse maintenant, avec tes dollars tes dirhams et dinars. Voiture maison et mari, tu ne t'y attendais point, on aurait pu vivre même dans un coin, mais tu as préféré le matériel au naturel, au pur et à moi.
De toi, je ne garderai que ton radio réveil, et tes songes pendant mon sommeil, je ne garderai que le souvenir de ta voix et même pas de tes traits. Tourner la page, le faire je le saurais, et toi, penses tu que rééllement tu le pourrais. Je t'aimais tellement, mais dorénavant, je te HAIE

lundi 7 septembre 2009

Le vélo

J'avais 9 ans, c'était en 1989, plein boom des Vélos BMX en Tunisie si vous vous en souvenez. Moi j'étais en plein Boom de "Dalloul"(dalloul pour qualifier un enfant gâté). J'emmerdais mon père tous les jours pour qu'il m'achète le dernier Bmx en vogue en pouvoir faire des sorties avec mes copains. A l'époque, mon père me promettait des choses en contre partie on se mettait d'accord sur une bonne moyenne à l'école. Au début c'était juste des bouquins, des jouets du style la dernière 205 GTI téléguidée(je l'ai eu en rouge), Cette fois c'était plus coûteux, il fallait donc une excellente moyenne pour le 1er trimestre pour l'avoir comme cadeau d'anniversaire, le 9 Février.
Bref, je bossais comme un malade, mon père était ravi de me voir si passioné, il m'avait même pris en photo une fois sur mon petit bureau d'écolier pour mémoriser cet instant, il ne pensait que je serais un râté après, mais bon ça c'est une autre histoire. La moyenne du pacte était de 16/20 minimum. Au mois de Décembre, je ramenais mon carnet super fier d'avoir atteint mon objectif, affaire conclue, je ne devais attendre que deux mois encore.
Les deux mois passèrent, une éternité pour ce petit garçon qui rêvait de sa monture. La veille de mon anniversaire, mon père ramena le cadeau en cachette que je découvris avec stupéfaction et extase le jour suivant. Mon vélo Bleu et jaune avec un grand 9 sur la plaque réfléchissante avant. 9 comme neuf ans, comme vélo neuf alors fais attention mon cher fils.
Je sortis mon vélo et je faisais le beau devant mes amis, j'étais enfin rentré dans le club des proprios et sorti définitivement du club AAD (Aman A3tini Doura).
Un jour, en fait une semaine après, on s'était mis d'accord moi et les copains de faire une petite virée, je me préparais pour sortir quand mon père me dit, laisse tomber pour aujourd'hui, un "kaka" nerveux plus tard il me laissa sortir en me demandant de faire très attention à moi.
Nous faisions notre parade dans les ruelles des UV4( un quartier de duplex à El Menzah 5 à Tunis), quand soudain, mes freins bloquèrent la roue avant. J'étais fou de rage et de tristesse au point d'en pleurer. qu'allais je faire pour rentrer?(la maison était de l'autre côté de la rue à 500 mètres max). C'est là que je vis un personnage bizarre, un glacière à la main. Il s'arrêta pour me demander pourquoi je pleurais, je lui expliqua la situation, c'est là qu'il demanda une pince et qu'il allait s'en occuper. J'étais très heureux. Un ami partit rapidement chercher la pince, quelques minutes plus tard, le problème était résolu.
Mais c'est là que les choses se corcèrent, le bonhomme me dit:" j'ai une course à faire et le fait d'avoir réparé ton vélo m'a fait perdre un temps précieux, prête le moi, je vais acheter de la viande à Grombalia et j'arrive, ça prendra 10 minutes", non ne rigolez, ce n'est pas du tout drôle  (en fait si !)
Il me laissa comme gage sa glacière et pris mon vélo, et disparaissa.
4 heures d'attente plus tard, je compris qu'il ne reviendrai plus jamais, un ami me dit alors:"viens avec moi, ma mère est avocate, elle trouvera bien une solution", ne rigolez pas arrêtez s'il vous plait.
Une fois chez mon ami, sa mère me regarda d'un air bizarre, du style :" et alors, qu'est ce que tu veux que j'y fasse", je dû rentrer à la maison avec la glacière.
Une tri7a bien frappée m'attendait, mon père m'emmena après au poste de police pour déposer un plainte, mais c'était peine perdue, les flics ont bien rigolé ce jour là, tout le monde a bien rigolé, même vous, et moi j'ai perdu mon BMX contre une glacière marron et pourrie.

dimanche 6 septembre 2009

Ma mère

Ces jours ci je ne sais pas, le bon dieu est de mon côté je crois, connexion internet tous les jours, il faut dire que je suis invité par des amis qui ont la connexion chez eux, donc j'en profite pour écrire, écrire et encore écrire, j'espère qu'un jour mon inspiration et mes pensées ne me lâcheront pas, en me laissant dans le vide dans lequel je vivais sans ce blog.
En fait, quand j'étais jeune, j'écrivais, une habitude que j'ai hérité de ma mère, qui avait un petit calepin ou elle notait ses pensées, je vais lui demander si je peux les publier d'ailleurs, ce serait une découverte pour moi et pour vous.
Ma mère, 3 décembre 1945, de Béjà, un papa préparateur en Pharmacie à l'hôpital Charles Nicolle et une maman  femme au foyer, deux frères, trois soeurs, un frère décédé à l'âge de 15 ans suite un accident qui se passa devant les yeux de ma mère, sa tête fut écrasée par la roue d'un tracteur. Bref un souvenir qu'elle n'oubliera jamais. Un autre frère qui après son Bac a pris quelques cours de compta, il a pris sa retraite pour s'occuper de ses deux jeunes filles, qu'il a eu après un divorce et 20 ans après la naissance de son premier fils.
Trois soeurs, une qui ne se maria jamais, c'était ma préférée, j'étais comme un fils pour elle, je l'adorais, suite à son licenciement la dépression ne l'avait pas ratée, suite à l'usage de nombreux antidépresseurs, elle ne se rendit pas compte qu'elle avait un cancer, elle croyait naïvement que c'était une hépatite, mais une fois à la clinique, elle n'y passa que deux nuitées avant de mourir à l'âge de 40 ans.
Une autre soeur, qui était rebelle, hypochondriaque, maniacodépressive, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, elle se maria au flis d'un gouverneur suite à une grossesse "précoce", elle mourut à l'âge de 48 ans
Une autre soeur, encore vivante elle, malheureusement, profiteuse et fouteuse de bordel, elle a toujours pensé que ma mère était une riche et qu'elle ne voulait pas l'aider dans sa misère, elle a oublié qu'avant son divorce, avant qu'on n'arrête son mari pour vol, avant quand elle partait en arabie saoudite elle nous faisait payer nos "cadeaux".
Bref, comme vous l'avez compris une femme avec beaucoup de mauvais souvenirs, beaucoup de tristesse.
Elle connut mon père grâce à son oncle, qui la présenta à son directeur général, mon père, par excès de zèle, vous comprenez. Il n'eu rien du tout en retour, c'est elle qui gagna, un mari pieux, gentil, au grand coeur et c'est pas parceque c'est mon père, mais il me disait toujours que son plus grand capital c'est l'amour des gens, il n'a jamais volé(tous les autres directeurs avant et après lui on été foutu en prison à cause de détournement de fonds), ma mère galéra pour bien nous éduquer, nous donner des valeurs et nous faire aimer la vie, une vie qui ne l'a pas gâtée, mais qui a récompensé sa patience avec une nouvelle famille, autre que la sienne, aujourd'hui j'ai voulu rendre un hommage à celle qui me ramène mon café chaque matin pour que je ne fume pas à jeûn, qui lave mes vêtements, supporte mes humeurs et mes conneries. Je voulais lui dire aujourd'hui : Maman je t'aime.

samedi 5 septembre 2009

Enterrement

Il s'agit d'un souvenir qui vient de revenir, une histoire plus pu moins drôle malgré les circonstances que j'ai un plaisir à vous raconter.
Ma grand-mère, allah yarhamha, née en 1920, bien en chair, blanche de peau, les yeux verts, je n'ai connu son vrai nom qu'à l'âge de 10 ans peut être. Elle était plaisante à voir et à écouter, malgré qu'elle me répétait toujours la même histoire, ma naissance, comment elle regardait par le trou de la serrure et qu'elle a vu le docteur me prendre par les pieds, quand elle a vu ce que pensez, elle a commencé à pousser des youyous, heureuse parcequ'enfin sa fille venait d'avoir un garçon après deux filles.
J'adorais sa compagnie jeune, j'adorais aller chez elle à Béjà, elle meparlait de son enfance, de ses voisins juifs avec qui elle était très copine, de Simon le pâtissier qui lui offrait toujours des friandises, de mon grand-père dur mais avec un coeur en or, un véritable beldi(malgré  que ce terme ne s'utilise que pour qualifier les tunisois).
Il n'y a pas très longtemps, ma mère a commencé à me parler de ma véritable grand-mère qui pensait que ma mère était radine et qu'elle ne voulait pas les aider financièrement, elle vivait à Tunis, mariée à un cadre, elle était un modèle de réussite devant ses autres enfants. Le fils, retraité à l'âge de 45 ans, il a laissé le buisness à sa femme et joue la nounou avec ses nouvelles filles jumelles. Il a divorcé 3 fois à part les séparations.
3 filles, la première vielle fille, elle mourut à l'âge de 40 ans des suites d'un cancer.
La seconde s'est enfuit à l'âge de 18 ans pour partir en France avec son futur mari, le fils d'un gouverneur qu'il épousa parcequ'elle était enceinte, il est toujours chômeur aujourd'hui et vit grâce à l'aide son père.
La dernière est la préférée de ma grand-mère, elle avait connu son mari à l'âge de 17 ans, elle était partie avec lui en arabie saoudite parcequ'il travaillait la bas. Je me souviens qu'à chaque fois ou elle rentrait elle ramenait des cadeaux à tout le monde sauf à nous, nous on achetait nos cadeaux, un magnétoscope, des jouets et même des fournitures scolaires. C'est bizarre mais ma grand-mère l'avait toujours soutenue soit disant qu'elle avait besoin d'argent, et nous on a toujours essayé de faire de notre mieux. Et pourtant, mon oncle et mes tantes ne se gênaient jamais pour critiquer ma pauvre mère, on l'appelait même Golda Meyer.
Quand j'ai su, j'ai commencé à detester ma grand-mère, parcequ'elle chercher un bouc émissaire pour l'échec des autres,et c'était ma mère.
Bref, un jour, mon père m'appela à 9h du matin, il ne m'appelait le matin que pour les mauvaises nouvelles, quand j'ai vu "Papa" affiché sur l'écran de mon portable, je me suis dit "Rabbi yoster".
Effectivement, il m'appelait pour m'informer que ma grand mère venait de décéder suite à un accident, elle rentrait la veille de Ramadan 2006 chez elle à Béjà avec ma tante "saoudienne", son fils et un ami à son fils.
Mon cousin conduisait, il était tard, un tracteur mal garé sur l'autoroute et vous connaissez la suite, ma grand mère et l'ami de mon cousin moururent sur le coup.
Malgré ma colère, je fus triste et c'est humain malgré toute cette haine qui était en moi, j'ai appelé mon meilleur ami pour l'en informer et pour qu'il vienne avec moi à Béjà, ce qui fut chose faite, la route de Sousse à Béjà était un long parcours et je devais avoir quelqu'un avec moi.
On arriva, elle était dèjà partie vers la mosquée, j'accouru pour lui faire mes adieux. Arrivé las bas, je retrouvais toute la famille(les hommes bien sur), je présenta mes condoléances,personnes ne m'en présenta en retour. Une fois la Janaza terminée, le cortège funèbre sorti de la mosquée, je le suivi avec mon ami, et prenant le coté droit du cerceuil, on reprenait la relève à tour de rôle jusqu'au cimetière. Tête baissée pendant tout le chemin, lunettes de soleil et assez d'émotion, je me tenais en face du tombeau, je regardais ce cadavre qui me paraissait plus long dans ce linceul blanc. Une larme, non. C'est une reflexion de mon meilleur ami que j'ai reçu dans l'oreille droite, une information capitale. "où est ton père?", je releva la tête pour la première fois depuis la mosquée mais pour regarder mon meilleur ami pour lui répondre "ce n'est pas le moment".Il riposta avec un"Behi, ou est ton oncle?", je répondis à mon tour, je n'en sais rien arrète. Il termina avec un: "il n'y a personne de ta famille mon ami" et là je me suis rendu compte avec un regard sur la foule. Evitant le fourrire je rebaissa la tête, et moi qui me disais qu'elle s'était rallongé. Et les présents, qui me voyais si voué à cet enterrement avec mon ami, qu'est ce qu'ils se sont posés comme questions. Après la fatiha, je partis rapidement parceque je ne pouvais plus me retenir, une rigolade à un enterrement ne ravierait pas les présents à cette douleureuse occasion.
En racontant l'histoire à mes parents, ils furent pris du même fourrire, ma mère me dit alors que j'avais reçu le "thwab" même sans y assister. En fait, il y avait deux enterrement j'avais suivit le premier, alors conseil, vérifiez que vous êtes au bon endroit avant, cela n'empèche pas que votre engagement fera plaisir même à des inconnus.
j'attends vos commentaires, n'hésitez pas,à une prochaine pensée alors, d'ici la portez vous bien

jeudi 3 septembre 2009

Le 2 septembre 2009

Aujourd'hui je me suis réveillé, encore une fois, je nageais dans ma propre sueur, il faisait chaud et je n'avais pas fermé les persiennes de la fenêtre de ma chambre, je me suis levé et lavé. Mon programme était de monter(ou descendre j'ai jamais su) à Sousse pour visiter un appart que je devais louer. Je descendis, parla à mon père et sorti pour retrouver l'autoroute pour la ènième fois. Mon Rendez-vous était pour 16h, j'avais du temps pour faire un détour. Je me suis dirigé vers le Kram, puis le nouveau pont de Radès. A propos de ce pont, pouquoi cette obcession le concernant? Son image est imprimée sur le billet de 50 dinars (qu'on ne verra pas nous les pauvres), le pont est aussi présent sur la nouvelle carte grise, qui n'est plus si grise que ça en fait. Alors,Prouesse technique? C'est les japonais qui l'ont bâti et non pas les Tunisiens, et qu'est ce qu'un pont dans un monde saturé de monuments grandioses, mais c'est peut être le maximum que nous pouvons faire, mais ça n'engage que moi. Bref, Radès Direction Ben Arous avec pleins de nouveaux échangeurs pour rendre l'accès à l'autoroute plus rapide.
A chaque fois où je faisais ce trajet, je regardais le paysage défiler, les vignobles, et cette pseudo-verdure me rendais gai, je me souviens qu'une fois avec une amie italienne, elle m'avait dit que ça ressemblait étrangement à Puglia et aussi à la Sardegne, et si on étais sur la même terre, terre séparée par le temps?
J'arrivais à Sousse vers 16 h, à l'heure pour une fois, je n'ai jamais été ponctuel, c'est mon plus grand défaut, pourtant à ce qu'on dit c'est la politesse des rois, mais je n'en suis pas un; bref j'appelais la nièce de la propriétaire de l'appart, elle me repondit et me dit qu'elle devait préparer son dîner, j'étais choqué, ce que les gens peuvent se foutres des autres parfois, j'étais en colère et pourtant je devais garder mon calme, j'avais besoin de cet appart qui était un des rares qui rentrait dans mes cordes point de vue budget, parceque je ne sais pas si vous le savez, les loyers à Sousse ont littéralement explosés. J'ai appelé un ami à Monastir qui m'invita pour une partie de Playstation dans une salle de jeux sur place. J'ai mis alors le Cap sur Monastir.
Une dizaine de parties perdues plus tard, il était l'heure de rompre le jeûn, je déposais mon ami chez lui, il insista pour que je vienne partager leur dîner mais je savais que sa mère était très malade et je ne voulais pas déranger. Je me suis assis dans ma petite Chevrolet et j'ai commencé à manger mon Mbasses. C'est là que le père de mon ami m'appela et me dit que je devais monter, ce qui fut chose faite mais j'ai regretté après.
C'était une petit étage de villa(plutôt maisonette que villa), il y vivaient à 6, à l'entrée le salon avec un canapé sur lequel était allongée la mère de mon ami, j'avais compris sa maladie malgré le fait que je n'avais jamais osé lui demander. Le ravage de la chimiothérapie était présent, j'ai une un petit pincement au coeur(plutôt un grand), je me suis souvenu de ma tante décédée suite à la même maladie. Le papa nous emmena dans une des deux chambres de la maison, et nous offra deux bols de chorba au poisson. J'étais très mal à l'aise, à chaque fois ou il rentrait je voulais l'aider il me dit alors"le seigneur du peuple est celui qui les sert"(saiidou el 9aoum khadimouhom).
Le dîner terminé, je remerciais mon ami et son père et je suis reparti pour Sousse. Mon deuxième rendez-vous était prévu pour 20h15, la dite nièce arriva vers 21h, je ne fis pas la visite en fin de compte tellement pressé d'en finir, je lui délivra le chèque et récupéra les clés après un questionnaire comme si j'allais l'épouser, j'ai dû mentir pour obtenir une mention bien puisque l'un des critère d'acceptation était d'être marié et de préférence avec des enfants, j'ai du lui dire que je me marirai d'ici décembre. Je trouverai bien un autre mensonge d'ici là.

N'importe quoi

un jour, une âme perdue se retrouva en face d'une étoile, elle fut ébahie par sa lumière, sa beauté, bien que timide l'âme lui tint ce langage:
- Oh belle étoile, d'où vous vient cette lumière
-Un don du ciel très chère âme
-Beauté et lumière, vous ne passerez pas innapperçue, pouvez vous me donner de votre lumière que je puisse retrouver mon chemin, j'ai peur d'errer éternellement dans le néant
-Beauté et lumière je n'en use point, quand à votre perte elle ne vous est que bénéfique
-comment, expliquez moi?
-La vie éternelle, nous les étoiles nous naissons de lumière, nous vivons et nous mourrons sans âmes, et nous deumeurons dans l'oubli, quand à vous, votre ancienne vie a marqué, on se souvient de vous et vous deumeurez éternelle, même perdue, cherchez votre destin dans le noir, vous trouverez bien une vie vers la lumière

Parfois on se croit perdu en regardant des étoiles, mais on est chanceux car nous deumeurons éternels
=> Ce texte a été écris sans l'effet d'aucune drogue, merci de ne pas commenter durement

mercredi 2 septembre 2009

Essai poétique

Perdu parmi tant de blèmes
Cherchant en vain une vie de bohème
Une vie sans mensonges une vie sans blasphème
Une raison d'être très loin du système

En pensant à ça je cherche le repos
Vous savez tout et connaissez le topo
En me perdant j'ai perdu le tempo
Je me sens mal, très mal dans ma peau

Et si vous trouvez ces vers superficiels
Ce n'est point de la poésie je fais juste un appel
Car dans ma tête c'est un peu le bordel
Je cherche en moi le repos éternel

Je suis triste perdu mais ça c'est ma vie
A chaque fois ou je me lève je dis à Dieu merci
Merci d'être vivant et d'être simple d'esprit
Je ferai de mon mieux pour survivre aujourd'hui

mardi 1 septembre 2009

Tguanguin


Aujourd'hui je me suis réveillé à neuf heures, non pas parceque je suis un fainéant mais parceque j'ai travaillé tout le week-end à Djerba, j'étais fatigué. Mais je sentais cet être oisif qui était en moi, qu'allais-je faire de ma journée? Et comme tout être oisif, au réveil on regarde son portable, j'aurai été marié j'aurai regardé ma femme, et là j'aurai eu une de ces trois réactions :

-Ma belle est toujours là

-Oh la, je dois me lever et vite

-C'est qui celle là?


Non, je déconne, je pense que quand on se marie, c'est par conviction et parceque l'on a envie de voir sa belle, ou son beau pour vous les filles(ou les mecs c'est votre problème), chaque matin que dieu fait, jusqu'à ce que la mort vous sépare.

A propos de mort, donc je disais, j'ai regardé mon portable, il y avait un message, curieux? Je suis en désaccord avec ma copine et je n'ai pas d'amis, ça doit être certainement un message de Tunisiana m'informant que j'avait reçu mon Bonus AWAL, mais non c'était mon cousin qui m'informait que ma tant venait de déceder.

Une nouvelle comme ça de bon matin vous fera certainement froid dans le dos, quoi que j'en ai vu pire; j'ai vu partir ma grand-mère et ma tante que j'adorais, que dieu ai pitié de leurs âmes, donc tout les enterrements qui ont suivit on été juste un adieu simple, sans pleurs ni larmes.

J'étais à Sousse, l'enterrement était prévu pour 16h au cimetière El Jallez(je compte sur Téméraire pour faire des recherches sur l'origine du nom et du site, il adore ça). Je me suis levé, pris ma douche, habillé et sorti pour partir à Tunis. Entre temps je suis passé par la Biat, pour voir mon salaire, parceque chez les gens normaux, on sait combien on aura, on veut juste connaitre si le versement a été effectué, moi c'est un salaire variable, Nombre de jours, durée, Bref c'est toujours une surprise et 10 mois sur 12 c'est une mauvaise surprise. Ce mois ci n'a pas failli à la règle: 667 dinars, avec un compte débiteur de 447, reste 220 dinars, donc paiement de mon loyer 250 dinars et de mon crédit(dernière mensualité ce mois ci) 172 dinars, je suis de nouveau débiteur, sans compter les courses, le carburant et les clopes. Bref, ce fut mon sujet de reflexion sur l'autoroute, comme allais je faire pour ce mois ci encore?

Une heure plus tard( un peu plus peut être), j'étais à Tunis chez mes parents, ma mère m'acceuilla avec le sourire, je le fit à mon tour avec mon panier de linge sale. On a papoté un moment, et puis je me suis dirigé vers ma chambre pour me reposer et me connecter en attendant l'heure de départ, la mienne pour le cimetère et celle de ma tante pour monter dans l'au delà, si elle n'est pas déjà partie mais ça c'est un autre sujet.

15h30, mon père m'appela pour partir, mon oncle venait nous chercher, une fois dans la voiture, nos sujet de discussion était sec et pas gai, c'est normal, nous partions pour le Jallez. Une fois la bas, une foule amassé devant 4 cerceuils était là, ils parlaient et on n'en distinguait rien, tel le bourdonnement d'une ruche. La prière du Asr terminée, ils ont commencé la prière de la Janaza, ce que j'ai remarqué c'est que malgré cet instant tragique, les gens continuaient à parler, de leurs journées et peut être même de foot qui sait, même le rappel à l'ordre de l'imam n'avait rien résolu.

Après la prière, on emmena ma tante, sur les épaules, dans son cerceuil en bois, son fils était devant et on voyait que son regard avait changé, la vie était différente dorénavant, et nous commençâmes à marcher vers l'inconnu, car dans les enterrements, personnes ne connait l'endroit précis de l'inhumation sauf la famille proche et les employés du cimetière. On entendait des petits Allahou Akbar que les gens répétaient, et continuaient à marcher, j'aurais bien aimé écouter le son des pas, tel une marche militaire, il n'en était rien, les gens continuaient à parler.

Arrivés à l'endroit, on commença l'enterrement, selon les traditions musulmanes, entre temps le bourdonnement persistait, il y avait deux conards derrière moi qui parlaient de la défunte, comme quoi son mari est foudroyé par ce départ, comment il allait faire maintenant, et son fils qui venait de se marier, il doit culpabiliser, je me suis dit au fond de moi, non le gars est médium et ne va pas se marier parceque sa mère va mourir, c'était écrit, c'est quoi cette mentalité!!!

Quand aux tenues vestimentaires, j'étais peut être un des rares à avoir osé mettre un costard, la tendance était au jean et t-shirt mouillé par la sueur causé par le soleil qui nous brûlait, les odeurs aussi était très tendance, je ne pense pas qu'un peu de déo allait faire rompre le jeûn.

L'enterrement terminé, la fatiha récitée, c'était l'heure de présenter les condoléances et là je me suis souvenu des parties de foot que j'allais voir, trois queues dans une anarchie absolue, j'observais un homme d'un certain âge qui se fofilait pour passer le plus rapidement et comme ça la corvée sera terminée, je regardait hébété, et écoutais les commentaires débiles du styles, "ils ne vont pas tous embrasser le mari, wallahi rabbi yehdi", et pourquoi pas c'était mon oncle, n'allais je pas l'embrasser et mon cousin pour cette occasion, aussi triste soit elle. D'autres remarque du style, "ces tombeaux ne sont pas fait dans les règles de l'islam, il faut juste mettre de la terre et c'est tout c'est péché, hram", et là j'ai regardé autour de moi, j'ai vu les feuilles mortes des arbres mélangées aux sachets en plastique avec d'autres articles invraisemblables qu'on n'imagine pas trouver entre deux tombeaux. Jai pensé aux enterrements des chrétiens, ordre silence et sobriété, du gazon partout et des oeuvres architecturales parfois pour honorer leurs défunts. je sait que ce ne sera qu'un tas d'os à la fin, mais j'ai toujours pensé que l'âme restait sur place en contemplant le tombeau en attendant la venue du jour du jugement dernier. Et si c'était vrai, que penserait nos morts de nous, de cette anarchie de ses gens qui ne pensaient qu'à partir et finir leurs corvée. C'est bien dommage

Une fois à la maison, je suis parti prendre ma douche et je déscendis voir mon père, il regardait un feuilleton sur les mamlouks, la scène à laquelle j'ai assisté était le khalif servi par un belle servante, un verre de breuvage rouge et je ne pense pas que ce soit du jus de Cassis, il lui demanda si elle le trouvais beau, elle lui dit qu'il était le plus beau et qu'elle voulais vivre avec lui toute sa vie, et là un pensée me traversa l'esprit, les musulmans de l'ère Omeyyade jusqu'à l'ère de la fin (les Ottomans je sais, mais c'était la fin d'une civilisation), ne pensaient qu'aux chants, danses, vin et femmes. C'est le peu de foi, la science et l'obcession de l'agrandissement de l'empire qui a fait d'eux une grande civilisation, mais tout ce que le prophète avait appri a été oublié après quelques années, que dire de nous 1400 ans après, tout avait repris progressivement, l'alcool, les femmes, l'anarchie, la corruption et l'esclavagisme, pour une religion qui voulais que les gens vivent en paix.

Cette anarchie existe dans nos racines et nos gènes, certains ne l'accepent pas comme moi, d'autres en font une fierté dans les séries télés et les enterrements...

Chahya tayba